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Prix: Gratuit
Salle B-4325
3200, rue Jean-Brillant
Montréal (QC) Canada  H3T 1N8

Le Centre international de criminologie comparée (CICC), en collaboration avec le Centre de recherche en immigration, ethnicité et citoyenneté (CRIEC), organisent le jeudi 1er novembre 2018 à 16h30 une conférence de Bernard E. Harcourt

Résumé de la conférence
Dans son livre, Exposed: Desire and Disobedience in the Digital Age (Harvard University Press, 2015), Bernard E. Harcourt explore ce qu’il qualifie de notre nouvelle “société de l’exposition”, à savoir un monde virtuel dans lequel nous nous dévoilons, volontairement ou non, à nos voisins, aux entreprises et à l’État, à travers les réseaux sociaux, les échanges de mails ou encore les recherches Google. Dans son nouveau livre, The Counterrevolution: How Our Government Went to War Against Its Own Citizens (Basic Books, 2018), il se concentre sur la nouvelle police militarisée -- sur les officiers de police dotés de blindés et de drones, sur la surveillance gouvernementale extensive, sur la détention indéfinie.

Qu'ont-ils en commun? Voilà la question de cet exposé. Un début de réponse: tous ces éléments sont constitutifs d’un nouveau paradigme gouvernemental aux États-Unis (et dans certains pays d’Europe occidentale), dont les racines reposent sur des registres guerriers, à leur origine, développés pour mettre fin aux révolutions anticoloniales et, plus récemment, pour poursuivre la guerre contre la terreur. À l’heure où le contrôle du crime aux États-Unis se militarise, la théorie de la contre-insurrection – initialement une stratégie militaire, mais progressivement érigée en un moyen de contrôle des citoyens américains ordinaires – se développe à l’échelle nationale.

De la société d'exposition à la contre-insurrection: police et gouvernementalité
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