Mur Mitoyen devient Caligram!
Une nouvelle plateforme moderne et agréable, actuellement en version bêta.

 à 

J-R120
1400, rue Berri , Salle J-R120
Montréal (QC) Canada  H2L 4E3

Mardi au vendredi, de midi à 18 h
Samedi et dimanche, de 11 h à 17 h
Entrée libre

MOMENTA | Biennale de l’image (anciennement Le Mois de la Photo à Montréal) présente, en collaboration avec la Galerie de l’UQAM et VOX, centre de l’image contemporaine, l’exposition centrale de son édition 2017 portant sur le thème De quoi l’image est-elle le nom? développé par le commissaire invité Ami Barak.

Articulée autour du principe du dit et du non-dit à l’œuvre dans le traitement contemporain des images fixes et animées, l’exposition centrale réunit le travail de 23 artistes. Ceux-ci explorent et interrogent à leur manière la frontière poreuse entre réalité et imaginaire à travers des enjeux complexes tels que l’identité, le territoire, l’histoire et le temps.

Les artistes
Galerie de l’UQAM : Adel Abdessemed (France), Luis Arturo Aguirre (Mexique), Seung Woo Back (Corée), Yto Barrada (Maroc), Dora Budor (Croatie), Sara Cwynar (Canada), Nelson Henricks (Canada), Camille Henrot (France), Risa Horowitz (Canada), Boris Mitić (Serbie), Nadia Myre (Canada) Galerie de l’UQAM et VOX : LaToya Ruby Frazier (États-Unis), Terrance Houle (Canada), Joshua Petherick (Australie) VOX : Mircea Cantor (Roumanie), Samuel Fosso (Cameroun), Pascal Grandmaison (Canada), Frédéric Lavoie (Canada), Hanna Liden (Suède), Liu Yue (Chine), Moshe Ninio (Israël), J.D. ’Okhai Ojeikere (Nigeria), Kim Waldron (Canada)

L’exposition

Aujourd’hui, les images captent le monde à tous moments. Mais que disent-elles désormais? Sont-elles la capture objective du monde à un instant X? Que sont devenus ces marqueurs de réalité? MOMENTA 2017 examine la notion de pièce à conviction de l’image fixe et en mouvement sous ses aspects les plus variés, questionnant son statut comme témoin du réel et s’intéressant au caractère fantasmé et sublimé de celui-ci. Les 38 artistes réunis dans la biennale nous invitent à ne pas accepter sans critique le témoignage de l’image.

Leur art n’a pas pour projet esthétique de représenter le monde, mais plutôt d’intercéder entre l’état des choses et des interprétations possibles. Ces artistes sont davantage des lanceurs d’alerte et ils préfèrent la transfiguration plutôt que la réplication. Ils sont attachés à produire de la différenciation par le truchement d’allégories. Leurs images parlent du monde de diverses manières, mais elles s’échappent systématiquement du réel. Les 23 artistes présents à la Galerie de l’UQAM et à VOX, centre de l’image contemporaine, qui forment le quartier général de l’événement, explorent et interrogent la frontière poreuse entre réalité et imaginaire à travers des enjeux complexes tels que l’identité, le territoire, l’histoire et le temps.

- Ami Barak, commissaire invité

Consulté 882 fois   ·   Modifier