Tisser l'océan : dans l'atelier d'Ari Bayuaji

Lorsque les frontières se sont fermées au début de la pandémie mondiale, l’artiste Ari Bayuaji s'est retrouvé coincé sur l'île de Bali durant une longue période. Observant l’impact économique de l’arrêt du tourisme de même que la pollution environnementale détruisant les plages, il s'est lancé dans une série de travaux visant à récupérer les filets de pêche en plastique trouvés sur les berges et à les transformer en art textile, en collaboration avec la communauté locale. Tisser l'océan est un projet initié par l'artiste Ari Bayuaji dans ce contexte en 2020. Pour son exposition à la Biosphère, l’artiste nous invite à entrer dans son atelier. À travers cette installation immersive qui reproduit son espace de travail à Bali, Ari Bayuaji nous raconte les différentes histoires qui se trouvent au coeur de Tisser l’océan : la revalorisation des filets de pêche récupérés, le recours aux techniques traditionnelles de tissage, la création d’une communauté au fil de ces étapes…

Biographie

Né en Indonésie, Ari Bayuaji s’est installé au Canada en 2005 et a étudié en arts visuels à l'Université Concordia (2005-2010). Partageant son temps entre Montréal et Bali, l'artiste est principalement connu pour ses installations qui intègrent des objets trouvés qu'il collecte, et différentes traditions culturelles. Ari Bayuaji a participé à de nombreux programmes de résidences d'artistes et a également fait partie d’expositions collectives internationales. Ses œuvres se retrouvent dans plusieurs collections publiques (Musée des beaux-arts de Montréal, Musée national des beaux-arts du Québec, Pointe-à-Callière) et collections privées. Le travail d’Ari Bayuaji a également fait l'objet d'importantes expositions individuelles, plus récemment à Washington (États-Unis), à Jogjakarta (Indonésie) ainsi qu'à la Biennale de l’artisanat de Cheongju (Corée du Sud). L'artiste est représenté par la galerie Pierre-François Ouellette, à Montréal.

Consulté 30983 fois   ·   Modifier